Jean-François Guzranyi

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When I first met Jean-Francois Guzranyi in the early part of the 1980s, I was immediately highly impressed by the quality of his work. I immediately bought one of his paintings which has travelled across the world with me, but always above my bed. At the time, he asked me to write something for the guide to his next show. I wrote: ‘In 20 years, people will be beating on my door trying to get your paintings.’

It turned out to be totally accurate, but it didn’t take 20 years. Guzranyi has emerged as one of this world’s greatest and most talented painters. What is particularly important in his works is his ability to change subjects and style- from landscape, to personalities, from Russian puppets to the Arc de Triomphe, from distinguished sardines swimming in the sea to friendly dogs. But at the same time when you look at the color, you know it is the special way that Guzranyi controls it. His blues and greens are dominant and different, but they give you a sense of who is doing the painting. The Guzranyi style puts him at the top of the list of painters in this closing era of the 20th century, and I am sure will keep him in a dominant position when we move into the 21st Century. Bravo Jean-François, you are getting better every day, every week, every year.

– Pierre Salinger
Former US Senator, Press Secretary to John F. Kennedy, nationally renowned journalist, avid art collector

La découverte de “jeunes talents” est un des axes majeurs de la politique de mécénat et sponsoring du Crédit Agricole.

Depuis 1988, associé à l’Académie des Beaux-Arts, le Crédit Agricole aide la création artistique en contribuant à la sélection de jeunes peintres de moins de 35 ans et en sélectionnant l’un d’entre eux, grâce au jury de la section de peinture de l’Académie. Le Crédit Agricole donne à ce lauréat les moyens de se consacrer à son œuvre sans contrainte.

Près de 1 000 candidats ont participé aux pré-sélections régionales grâce aux Caisses Régionales de Crédit Agricole. Elles permettront au lauréat sélectionné, d’exposer à travers toute la France, et ainsi de rencontrer le public.

Cette année, je suis heureux de voir couronné le talent de Jean- François Guzranyi. Le Crédit Agricole favorise l’épanouissement de son art, fidèle ainsi à ses traditions et à ses valeurs. Il est fier de contribuer au dynamisme de la peinture contemporaine.

– Yves BARSALOU
Président de la Caisse Nationale de Crédit Agricole

Fidèle à sa vocation, l’Académie des Beaux-Arts s’emploie à défendre le patrimoine mais aussi à promouvoir la création artistique. Cette double dynamique associe le passé au présent, soulignant en cela l’unité de l’entreprise culturelle : faut-il le dire, il n’existe pas vraiment de création ex nihilo ; chaque œuvre, en son originalité profonde, n’est-elle pas inspirée ?

Originalité, inspiration, deux grands traits qui caractérisent les recherches de Jean-François Guzranyi, lauréat du Grand Prix de Peinture qu’ont décerné conjointement en 1991 l’Académie des Beaux- Arts et le Crédit Agricole. Heureuse découverte d’un talent qui déroute et interroge, faisant la part belle à l’imaginaire, libéré de toute pesanteur.

Mais la découverte n’est pas suffisante dans l’esprit des donateurs… Pour mieux encourager l’élan artistique, ils renouent avec la tradition des siècles passés qui supposait, outre la distinction ponctuelle, l’encouragement à la poursuite des travaux. C’est en cela que réside la particularité du Grand Prix de Peinture : plus qu’un simple prix, il s’agit d’une bourse d’étude permettant à l’a1tiste d’exploiter les arcanes de sa créativité, loin des tracasseries quotidiennes.

Après un an de rêves, de recherches, d’inventions ; il livre au regard du public un œuvre peint où se mêlent et se répondent les tensions d’hier et celles d’aujourd’hui : la continuité s’exprime ici en un flux de couleurs et de formes qui incite au voyage, voyage qui, à l’automne 1992, commence dans une nef riche de symbole, la Chapelle de la Sorbonne.

– Marcel LANDOWSKI
Secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts

Jean-François Guzranyi est né à Briey en Lorraine, pays parcouru mille fois mais comme dit la chanson, je n’y suis que passé…

Au premier plan du tableau, une chaise “immobile” n’est pas un piège de chaisière, mais l’indispensable arrêt sur image voulu par le peintre. – Asseyons-nous – le ciel s’impose géant, débordant le cadre au point que l’auteur en ajoute souvent un autre pour réfréner cet espace infini, gorgé d’eau afin de séduire le poisson heureux.

Orageux parfois, ce ciel dicte sa loi à la terre : la trompette se couche près du tambour muet et la tempête éclaire au bas de la toile le minuscule terroir fourmillant d’humanité laborieuse.

Maison – Charbon – Coron – paupérisme désespéré mais vraies racines travesties par Guzranyi en une étonnante alchimie.

Parade de mineurs inspirés davantage par Félini que Krasucki où des générations de charbons n’arrivent toujours pas à décolorer la terre – où la maison devient visage, fenêtre yeux, porte bouche – où le notaire et l’expert ne sont plus loi – où à la rubrique poisson, le législateur du dictionnaire oublia l’espèce qui sèche sur le fil pour d’autre musique… où le mobile sertit l’envol, pas le lien où les truites n’appartiennent qu’à Schubert où l’oiseau est sous-marin, le bateau cocotte et le chien garde l’indien…

Tout comme l’enfance qu’il n’a pas connu justifiant 1’adulte naïf qu’il est devenu, Jean-François nous convie au voyage que Gulliver n’aurait pu prévoir, car nous sommes au cœur de la peinture… et rien qu’elle.

– Michel GEMIGNANI
Professeur à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris

En lui décernant son grand Prix de Peinture en 1991 (avec le Crédit Agricole), l’Académie des Beaux-Arts révélait au grand Public le jeune talent singulier et prometteur de Jean-François GUZRANYI. Ce que confirmait la soixantaine de toiles exposées en 1992 a la Chapelle de la Sorbonne “Heureuse découverte d’un talent qui déroute et interroge”. Comme le soulignait, dans la préface du catalogue, Marcel Landowski, Secrétaire Perpétuel de l’Académie des Beaux- Arts.

Né en 1956, Jean-François GUZRANYI a déjà effectué un parcours remarquable en peinture dont témoigne la présence de ses œuvres dans des collections réputées, et son travail continue d’évoluer vers plus de rigueur et d’exigence, de densité plastique aussi. Sur quinze années de peinture, il est permis de dégager des influences qui ne vont jamais jusqu’au voisinage; Klee, Miro, Calder, Brauner…

Mais rien de sensible, sinon certains paliers occasionnels dans la formation de la pensée du jeune peintre qui, très tôt. choisit la voie difficile de se forger une personnalité toute indépendante, a l’écart des pulsions de la mode ou des scléroses homologuées, voire des fausses avant-gardes encore en honneur.

L’enfance fut pour lui considérable. Pas rose du tout, entre la pauvreté et la tête contre les murs de l’incompréhension. Mais dense de la vie intérieure d’un jeune être qui s’invente un autre monde au seul usage de ses rêvasseries souriantes, de ses flâneries mentales incontrôlées, où les contes de fées gomment toute méchanceté, où les transferts se suivent et s’interpellent. C’est le fruit d’une pensée toute habitée par le merveilleux de l’enfance, fortement prolongée durant l’adolescence, qui nous est aujourd’hui livré par ces œuvres dont l’insolite dérange et séduit, où les paysages tiennent quelque peu de la figure, et réciproquement. Ou la qualité intrinsèque de la peinture est servie par la rutilance des tons sombres, verts, bruns, bleus, noirs, une mise en page inattendue, des lignes de force constantes comme l’élément air (et tout ce qui chez Guzranyi peut voler; poissons, fauteuils, maisons et même oiseaux et canards), la saisie simultanée de deux mondes (le nôtre; le réel, et celui qui est au bord du nôtre) nette dans ces tableaux coupés en deux verticalement où viennent se juxtaposer un paysage quasi classique et une variation, non contrôlée, où des poissons peuvent voler vers la fin du voyage terrestre.

Tourmenté par le chaos, étonné par l’ordre du monde, Jean-François GUZRANYI s’attache quelquefois a un thème nettement défini, mais qui permette le plus large éventail a ses variations. Ainsi les figures de filles, les paysages, et, nouvelle étape de son cheminement plastique; les fauteuils.

Déclinés, inclinés, magnétisés, propulsés, les fauteuils sont aujourd’hui les derniers avatars, au sens sanskrit du terme, d’une aventure plastique difficile, Dieu merci, a classer, mais dont la bénéfique sincérité est évidente. Fauteuils sans doute, mais sûrement emblèmes d’une mythologie bien personnelle qui a lancé les plus minuscules de ses racines aux sources de la magie primitive et de la candeur enfantine.

Onirique sans doute, naïve bien lointainement, primitive sûrement par sa force intérieure et sa puissance de persuasion, la peinture de GUZRANYI délivre le spectateur de la pression du temps qui s’écoule et le déplace mentalement vers ailleurs. Ce jeune peintre a encore beaucoup de choses a dire, mais l’ampleur du chemin accompli, ses qualités d’originalité, indéfinissables, la sincérité de son travail, la présence plastique de ses toiles, les toutes petites et les très grandes, sont pour moi les signes incontestables d’un bel avenir de peintre.

– Roger Bouillot

Paysagiste teinté d’onirisme, Jean-François Guzranyi l’est, indubitablement, qui libère, dans l’espace de ses tableaux, des poissons volants, qui choisit des objets, chaises ou tambours, qui donne consistance à un chien, qui réunit des personnages ou des maisons. Tout tend à faire considérer ce peintre comme informé par la réalité ; tout concourt aussi à ce qu’il se révèle pareil à un fabulateur spontané qui trame des contes à malice. Il est à l’écoute du vrai et, sans être frappé par l’esprit de sérieux, incline à sa pente.

Possède, ou est possédé, en revanche par l’envie d’élégants et justes effets chromatiques, saisis dans des matières denses, sourdes, osées, elles-mêmes conduites avec habileté. Jean-François Guzranyi peint comme l’on dessine, avec soif. Et il a la passion de quelqu’un qui découvre ce qu’il est, au fur et à mesure. Il simplifie, certes, pour aller à l’essentiel ; il superposé, croise et parvient à obtenir souvent de superbes glacis, qui favorisent les images dans les profondeurs. Bref, il est en symbiose avec le vivant.

Pour ce peintre jeune, la réalité est proche lorsque, simultanément, ses heureuses lubies le poussent à extravaguer, non sans naturel. Naïf, pourrait-on arguer, devant telles vues de ville ou de campagne ? Sincère, sûrement, comme d’enfance, et jamais en restriction d’imaginaire.

Ainsi, cet admirateur de Cézanne et de Braque entretient, dans la durée, par son imagerie, des relations émotionnelles où macèrent, avec vigueur, innocence et tendresse. Il n’hésite pas à effacer pour réélaborer, sinon à attendre que sa peinture, telle un fruit beau et ferme, mûrisse. Les riches inflexions colorées qu’il réussit n’obèrent jamais un sens vital, qu’il amasse, et qu’il élève dans une lumière que, depuis longtemps, il a fait sienne.

– Lucien Curzi

Jean-François Guzranyi’s CV

Né le 15 octobre 1956 à Briey (Meurthe et Moselle)

DIPLÔMES
Beaux-Arts de Besançon, 1978
Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Paris, 1980
Diplôme Supérieur d’Arts Plastiques des Beaux-Arts de Paris, 1985, avec Mention très bien

PRIX OBTENUS
1er Prix Victor Choquet et 1er prix Rocheron, 1985
1er Prix du Salon de la Société Artistique de l’Aube (Troyes), 1987
Prix Air lnter, le Portrait dans l’Art Contemporain, 1990
1er Prix de la Nuit des Jeunes Créateurs, 1991
Lauréat du Grand Prix de Peinture de l’Académie des Beaux-Arts et du Crédit Agricole, 1991
Les Trophées de la couleur, 3ème prix Lefranc et Bourgeois, 1995
Académie Intemationale de Lutèce, Médaille de bronze, 1995

EXPOSITIONS PERSONNELLES
Grigny 2, 1982 et 1987
La Galerie, Paris (6ème) Tevenot, 1986
Galerie Etienne de Causans (Paris), 1989 et 1990
Maison des Beaux-Arts (Paris), 1989
Galerie Renée Fotouhi (New York), 1989
Galerie Ultim-Art (Paris), 1990
Galerie Art Communication (Berlin), 1991
Galerie Triade, Suzanne Tarasieve 1994 (Barbizon)
Galerie Art’O, Aubervilliers
Membre de la Fondation Taylor
Exposition à la Fondation Taylor (9ème), 2007
Société Générale à Boulogne Billancourt, 2007

SALONS – EXPOSITIONS DE GROUPE
Salon des Artistes Français (Paris), 1983, 1985
Groupe Couleurs et Formes, Maison des Beaux-Arts (Paris), 1984
Salon Réalités Nouvelles (Paris), 1985, 1987, 1988, 1989, 1980 et 1991
Salon de la Société Artistique de l’Aube (Troyes), 1986 et 1988
Salon des lndépendants (Paris), 1986
Biennale lnternationale des Arts (Nogent-sur-Seine), 1986
Salon d’Arts Plastiques (Bagneux), 1986
Salon d’Arts Plastiques (Clichy), 1987
Biennale du Noir et Blanc (La Garenne Colombe), 1987
Dix élèves de l’école des Beaux-Arts de Paris (Evreux), 1988
150ème- Anniversaire de lo naisonce de Claude Monet (Argenteuil), 1990
Salon lnternational d’Art Contemporain (Monaco), 1990 et 1992
Les Fêtes de Mai (Meurthe et Moselle), invité d’honneur, 1991
Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, PARIS, 1991
Galerie Triade, Barbizon, Vive la peinture, 1990, 1991
Espace Libergier, Union nord-est, REIMS, Crédit Agricole, 1993
France-Japon, Télévision nippone, expositions à Tottori, Tokyo, Yammaguschi, Nagoya, Ishinomaki, Kitami, 1994, 1995
Exposition annuelle d’art contemporain Sup’ T.G., Reims, 1992
L’art à l’école, Ministère de la jeunesse et des Sports, Paris, 1995
10 peintres invités par la Ville de Bernay et l’abbatiale de Bernay, 1995
Quartier des arts, 6 peintres invités, ville d’Asnieres sur Seine, 1996 1996
Centre culturel Louis Ratel, Bievres, 1997
La Palette du Val de Marne, Le Perreux sur Marne, 2003
Centre Culturel, Pierrefitte (Seine Saint Denis), 2004
Saint Fiacre sur Maine, les Amis de Saint Fiacre, 2005
Salon National d’Art de Rambouillet, 2005
Salon de mai, 2006
Salon de Mere (Yvelines) Invité d’honneur, 2006
Espace interational universitaire d’art contemporain Paris XII à Lieusaint, 2006
Regards sur l’Art Contemporain – exposition de groupe – Ministère de léducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche – invité par Maryse Bordet, 2006, 2007
Marché de l’Art à Aubervilliers, 2007
Art en Capital – Comparaisons à Paris Grand Palais, 2007

OEUVRES DANS LES COLLECTIONS PUBLIQUES (ACHATS)
Musée de l’histoire du sucre, Berlin Zucker Museum
Musée des Mines Allemand, Deutches Bergbau Museum Bochum
The Delfina Studios Trust, Londres
Musée de l’Hôtel de la Monnaie, Paris
Beaux-arts de Paris
Collections privées en France et à l’étranger

REALISATIONS, ACTIVITES PEDAGOGIQUES
Décor de Théâtre “Fleur de papier” d’Egon Wolff, Guichet Montparnasse, Paris, 1991
Travail avec les enfants de la cité de la Maladrerie à Aubervilliers – association Kalusera,
réalisation de 150 structures en bambou et toile, 2001
Association “La Part de l’Art” artiste intervenant pour les enfants – Aubervilliers, 2006
Réalisation par deux artistes, Pierre Duclou et Jean-François Guzranyi, pour la ville
d’Aubervilllers à l’école Angela Davis (portrait d’Angela Davis) céramique d’1m30 sur 1m50 en
collaboration avec des enfants, commande des services culturels Julie Cahen Ulloa, 2008

– depuis 1998 artiste-enseignant (assistant) stages de sculpture (taille directe, pierre et bois), CETEC (Centre d’entraînement aux techniques d’expression) Paris

– depuis 2000 artiste-enseignant (assistant) stages de sculpture (taille directe, pierre et bois), APASAP (association pour l’aide et le soutien aux arts plastiques) à destination des professeurs d’arts plastiques de la ville de Paris atelier Jean-Pierre Clement